Les fonds etrangers en tant que bienfaiteurs du patrimoine hotelier francais
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Ces dernières années le paysage hôtelier français à considérablement été modifié. Cette fluctuation pose la question de la pérennité du patrimoine français dans ce secteur d’activité. Les propriétaires étrangers investissent des sommes exorbitantes pour faire l’acquisition des plus prestigieux hôtels de l’hexagone.
Le Bristol, fut l’un des premiers hôtels à être racheter par les Oetker en 1978 à la famille Jammet pour un montant de 100 millions de francs.
Par la suite, les riches propriétaires du moyen orient se passionnent pour les Palace français. A l’instar du Ritz puis du Four Seasons racheter en 1979 par Mohammed, Le Georges V sera vendu en 1996 au prince Saoudien Al Waid. L’année suivante, le Sultan de Brunei fera l’acquisition des hôtels Meurice puis du Plaza Athénée.
Une deuxième vague de transactions voit le jour entre 2005 et 2008, les propriétés consacrées à des investisseurs institutionnels se singularisent.
Le plus mémorable, la vente du portefeuille d’actifs de la famille Taittinger au profit de Starwood Capital. Cette transaction inclus des palaces parisiens incontournables tels que Le Crillon, Le Lutetia ou encore l’hôtel du Louvres.
On dénombre également, La vente de l’hôtel de La Trémoille au cheikh Al-Jaber par la famille Costes, l’entreprise de construction de l’hôtel Lucien Barrière avec la famille princière du Koweit et l’acquisition de l’hôtel Prince de Galles par la famille Moussalem.
Le Royal Monceau quant à lui, change de propriétaire en passant d’un syrien à un souverain du Quatar.
Les capitaux chinois font également une percée dans la capitale, le Shangri-La, le Mandarin Oriental ou encore la Peninsula révisitent les palaces parisien.
Récemment, le Crillon a été vendu pour la somme de 250 M€ à la famille royale saoudienne et le Lutetia au groupe israélien Alrov pour 145 M€. Le Marriott Champs-Élysées, rénové en 2009, a été racheté par le fonds souverain d’Abou Dabi.
Aujourd’hui, les hôtels dont les murs appartiennent à des institutionnels se raréfient.
Parmi ces espèces en voie de disparition, on compte encore le Novotel Paris Tour Eiffel appartenant à la ville de Paris, ou la Villa Modigliani, propriété du groupe Audiens.
Le coût des travaux de rénovation est la plupart du temps le facteur déclencheur d’une vente. Ces propriétaires étrangers investissent sur Paris pour une bonne raison, être présent dans la plus belle ville du monde, la ville lumière, Paris.